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Pourquoi faut-il éviter les périodes de jeûne chez le cheval ?
Le cheval n’est pas physiologiquement adapté à des périodes de jeûne
L’estomac du cheval ne supporte pas le jeûne
Le cheval est un herbivore qui, à l’état naturel, se nourrit quasiment constamment, que ce soit la nuit ou la journée. L’estomac du cheval est ainsi parfaitement adapté à la digestion de petits repas et à une présence quasi continue d’aliments à digérer. On parle de situation de jeûne chez le cheval à partir de l’absence d’alimentation durant une période de 2h à 4h (ou plus bien sûr).
Une pré digestion des aliments est réalisée par une production importante de salive. La salive est produite lors de l’ingestion (quasi continue, rappelons-le) d’aliments par le cheval. En cas de période de jeûne prolongé, le cheval ne parvient pas à produire suffisamment de salive (car il ne consomme rien). Or cette salive joue un rôle important pour l’estomac car elle vient faire un « effet tampon » en régulant l’acidité naturellement produite en continu dans l’estomac. Cette acidité, mal régulée, vient agresser notamment la zone squameuse de l’estomac du cheval. L’absence d’une alimentation continue et régulière (en fibres) pour le cheval vient augmenter les chances de développer des ulcères gastriques.
Notons que la flore intestinale peut subir des déséquilibres également en situation de jeûne répété.
Le jeûne est de toute façon néfaste à l’équilibre du cheval et à son bien-être
Au-delà des conséquences physiologiques directes dues à l’absence d’aliments consommés en quasi-continuité, le jeûne a possiblement d’autres effets néfastes chez le cheval. On notera notamment que, chez le cheval qui vivrait en box ou dans un écosystème avec de faibles interactions sociales par exemple, le risque d’ennui est élevé en situation de jeûne. L’absence d’une alimentation en continue favorisant le développement de stress et de mal-être chez les chevaux et poneys. Certains tics peuvent apparaitre chez des chevaux en situation de mal-être de ce type : tic à l’appui par exemple.
Par ailleurs, les chevaux exposés à des situations de jeûnes régulières et prolongées peuvent plus facilement développer des pathologies graves comme les coliques ou encore des bouchons œsophagiens (chevaux qui se ruent sur la nourriture).
Ainsi, si vous faites le choix d’apporter un aliment Equifolia® nos préconisations seront toujours de nourrir d’abord votre cheval à base d’herbe ou de fourrage apporté en quantité suffisante durant la journée (et la nuit).
N’hésitez pas à contacter notre équipe pour poser vos questions à propos de nutrition équine.