Enquête : les pratiques de vermifugation

Enquête 2024 : les pratiques de vermifugation des chevaux en France

L’enquête présentée ici a été conduite avec l’aide de Horse Development. Une agence de conseil en stratégie et marketing spécialisée dans la filière équine.

Sondage 2024 auprès de 300 propriétaires, cavaliers, et professionnels de la filière équine

En 2024 Multifolia (Equifolia) a conduit une enquête auprès de 300 propriétaires, cavaliers, et professionnels de la filière équine. Ce questionnaire a permis de dresser un rapide panorama des pratiques de vermifugation. Voici les principaux enseignements tirés de cette étude.

Une gestion individuelle de la vermifugation

Le sondage révèle que 98 % des répondants gèrent directement la vermifugation des chevaux. Cette tâche est généralement assumée par les propriétaires ou les professionnels. Les demi-pensionnaires, quant à eux, ne se chargent pas de cette responsabilité, qui incombe naturellement au propriétaire.
Par ailleurs, moins de 1 % des propriétaires délèguent cette gestion à un tiers (écurie ou autre structure). Ce mode de gestion témoignant d’une approche individualiste même lorsque les chevaux sont hébergés en troupeau. Les professionnels, quant à eux, prennent toujours en charge cette tâche, soulignant leur implication dans la santé animale.

Les pratiques de vermifugation : une dominance des solutions de synthèse

La grande majorité des répondants (68 %) utilisent entre deux et trois vermifuges de synthèse par an, et seulement 2 % n’en utilisent jamais.

À l’inverse, les vermifuges naturels restent peu plébiscités : 73 % des participants déclarent ne jamais en utiliser.

Parmi les raisons évoquées par les répondants qui n’utilisent pas de vermifuges naturels :
• Manque de confiance dans leur efficacité : beaucoup estiment qu’il n’existe pas suffisamment d’études scientifiques prouvant leur action réelle.
• Recherche d’information : certains répondants avouent ne pas connaître ces alternatives ou ne pas avoir de recul suffisant pour les tester.
• Utilisation complémentaire : pour certains, les vermifuges naturels peuvent être envisagés en prévention ou en complément, mais pas en remplacement total des vermifuges de synthèse.

Les attentes vis-à-vis des vermifuges naturels

Si l’efficacité des vermifuges naturels est largement questionnée, plusieurs répondants se disent curieux de les tester. A condition d’obtenir davantage d’informations fiables et de résultats scientifiques.

Voici quelques retours significatifs :
• “Je serais intéressé si des études prouvant leur efficacité étaient disponibles.”
• “Ils pourraient être une bonne solution en complément, mais pas pour remplacer totalement les vermifuges chimiques.”
• “Je suis prudent, car je ne veux pas risquer la santé de mes chevaux.”

L’enquête met en avant une gestion plutôt autonome et réfléchie de la vermifugation, dominée par l’utilisation de produits de synthèse. Les vermifuges naturels, bien que peu utilisés, suscitent un intérêt chez certains propriétaires. Ces derniers sont néanmoins souvent freiné par un manque d’informations fiables ou de preuves scientifiques sur leur efficacité.

Ces résultats rappellent l’importance de proposer des solutions qui allient performance sanitaire et sécurité en matière de santé, tout en répondant à la demande croissante pour des alternatives plus naturelles et respectueuses de l’environnement.

Notre positionnement vis à vis de la question

Chez Equifolia, nous soutenons fortement la recherche scientifique. Davantage d’études pourraient favoriser l’émergence de nouvelles pratiques de vermifugation adaptées aux besoins réels de la santé des chevaux et respectueuses de l’environnement.

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