L’importance de l’eau pour le cheval

L’eau est essentielle pour le cheval

L’eau est un élément fondamental pour la santé et le bien-être du cheval. Représentant environ 70% de son poids corporel, elle joue un rôle essentiel dans de nombreuses fonctions physiologiques. Une privation d’eau, même de courte durée, peut avoir des conséquences graves sur sa santé.

Voici pourquoi l’abreuvement du cheval est une priorité et quels sont les éléments à surveiller.

La consommation d’eau est impliquée dans toutes les fonctions biologiques du cheval

L’eau est impliquée dans presque toutes les fonctions biologiques du cheval.

Un bon apport en eau permet notamment :
• La thermorégulation : Lors de l’exercice, environ 80% de l’énergie produite par les muscles est dissipée sous forme de chaleur. L’eau permet d’évacuer cette chaleur grâce à la transpiration et la dilatation des vaisseaux sanguins.
• Une bonne digestion et l’absorption des nutriments : L’eau favorise la progression du bol alimentaire et facilite l’assimilation des nutriments. Dans le caecum, la teneur en eau atteint environ 90% avant absorption.
• L’élimination des déchets : L’eau permet l’évacuation des toxines via l’urine et les crottins, qui contiennent respectivement 75 à 80% d’eau.

Les besoins en eau du cheval et les facteurs de variation

Un cheval de 500 kg consomme en moyenne entre 15 et 60 litres d’eau par jour.

Cette consommation varie en fonction de plusieurs facteurs :
• L’alimentation : La teneur en eau des aliments influe sur les besoins en abreuvement. L’herbe fraîche contient jusqu’à 85% d’eau, alors que le foin ou les granulés n’en contiennent qu’environ 11 à 15%.
• Le stade physiologique : Une jument en lactation a des besoins accrus en raison de la production de lait, nécessitant jusqu’à 15 litres d’eau supplémentaires par jour.
• L’exercice physique : Au repos et dans des conditions normales, un cheval perd environ 8 litres par jour par la sueur. Un cheval en activité peut perdre jusqu’à 40 L en fonction de la durée et de l’intensité de l’effort et des conditions climatiques.
• Les conditions météorologiques : En période de chaleur, la consommation d’eau augmente pour compenser la sudation, tandis qu’en hiver, le cheval peut boire moins, notamment si l’eau est trop froide ou gelée.

L’abreuvement : bonnes pratiques et précautions

Il est crucial de garantir un accès constant à une eau propre et fraîche pour éviter les risques de déshydratation.

Voici quelques recommandations :
• Veiller à la propreté de l’eau : L’eau doit être régulièrement renouvelée et les abreuvoirs nettoyés pour éviter les contaminations.
• Contrôler l’accès à l’eau : Que ce soit en box ou au pré, l’eau doit être facilement accessible et disponible en quantité suffisante.
• Prévenir le gel en hiver : L’eau ne doit pas être trop froide, et il est recommandé d’utiliser des systèmes antigel pour maintenir l’abreuvement.
• Surveiller la consommation : Un cheval qui boit anormalement peu ou trop peut présenter un problème de santé sous-jacent.

Source et informations complémentaires : IFCE : Eau et abreuvement